Hypnose Versailles
Bénédicte Vial

Hypnose Versailles

Ce que l'hypnose n'est pas

L’hypnose n’est pas du sommeil

Il est vrai que  « hùpnos » vient du grec et signifie sommeil. Cette idée peut laisser penser à une forme de passivité du patient dont tous les problèmes seraient résolus pendant le sommeil ou encore peut susciter des craintes et méfiances quant aux pouvoirs supposés de l’hypnotiseur.

Une personne sous hypnose a l’air de dormir ou de rêver ou même de méditer mais des enregistrements de l’activité cérébrale associés à ces trois états montrent que l’hypnose ne correspond à aucun d’eux. En fait, diverses zones cérébrales sont activées sous hypnose indiquant un état particulier de conscience.

 

L’hypnose n'est pas une perte de contrôle

Comme si la personne était envoutée par un don particulier de l’hypnotiseur.

En fait, l’hypnothérapeute n’a pas un don extraordinaire au sens magique du terme. La pratique de l’hypnose est ouverte à tous. Elle est avant tout une relation et une collaboration entre l’hypnothérapeute et le patient. L’hypnothérapeute utilise des mots pour éveiller les capacités naturelles de chacun tout en s’adaptant à l’univers mental de la personne.

Le patient garde l’entière maitrise du processus qui se passe en lui.  Il est capable d’accepter les suggestions qui lui conviennent, celles qui trouvent écho en lui et cependant de rejeter celles qui lui ne conviennent pas. 

 

L’hypnose ne fait pas office de « sérum de vérité »

Le thérapeute n’a pas accès aux secrets de son patient qui peut garder pour lui ce qu’il ne souhaite pas révéler. L'hypnose est une méthode douce sans effet secondaire, tout à fait respectueuse de la personne.

Qu'est ce que l'hypnose ?

L’hypnose est avant tout un processus naturel, un mode de fonctionnement mental. Chacun a déjà pu vivre ces moments où on décroche de ce qui nous entoure. C’est le cas quand on lit un livre passionnant, que l’on regarde un film captivant. De manière générale, ce sont toutes les activités monotones qui peuvent s’accomplir de manière automatique sans intervention du conscient. C’est aussi, le cas quand on est profondément absorbé dans ses pensées, quand on se laisse aller à des rêveries au point de ne plus entendre la personne qui nous parle. Le monde extérieur s’efface au profit d’une activité plus intérieure. L’hypnothérapeute utilise ce phénomène naturel pour l’amplifier et guider le patient vers un état de grande concentration intérieure, vers une réalité plus intérieure.

Cet état est propice pour communiquer avec l’inconscient. Cette partie de nous-même qui la plupart du temps reste à fleur de conscience est celle que l’on cherche sous hypnose à mettre au premier plan.

Bien plus vaste que le conscient, l'inconscient stocke toutes les expériences, ainsi que les pensées, émotions, sensations corporelles et sentiments qui leur sont indissociablement liés. En relâchant les efforts conscients, l’hypnose permet d’accéder à ces contenus inconscients afin d’identifier, de comprendre, d’apprendre et de résoudre les problèmes.  De la même façon que le corps possède ses propres mécanismes d’auto-guérison comme la cicatrisation, notre inconscient porte en lui aussi cette capacité de s’auto-réparer. Et de rendre possible le changement.

« L'inconscient nous donne une chance, par ses communications et par les allusions imagées qu'il nous offre. Il est aussi capable de nous communiquer ce qu'en toute logique, nous ne pouvons savoir. Ma vie de Carl Gustav Jung

Et l’hypnose ericksonienne ?

Nous la devons à Milton Erickson (1901-1980), psychiatre américain, qui s’est familiarisé très tôt avec cette méthode pour lutter contre des souffrances physiques qui ont jalonné sa vie.

Grâce à lui, la pratique de l’hypnose s’est considérablement renouvelée. D’une hypnose directe et autoritaire qui avait prévalu jusqu’alors, Milton Erickson va passer à une pratique plus permissive et indirecte permettant plus volontiers le « lâcher prise » et favorisant ainsi l’entrée en hypnose de la plupart des personnes.

L’objectif est une thérapie orientée vers le changement qui vient non du thérapeute mais du patient lui-même avec ce présupposé cher à Milton Erickson que chacun de nous porte les ressources nécessaires à ce changement. Il disait volontiers « vous savez plus de choses que vous savez que vous savez ».

Erickson a une vision volontiers optimiste de l’inconscient et une grande confiance dans les capacités de chacun.

Pour lui, l’inconscient est sage, bienveillant et puissant. Sage et bienveillant car l’inconscient cherche avant tout à nous protéger afin de nous maintenir un bon fonctionnement mental et physique. Puissant car en le sollicitant, il peut nous inspirer des solutions, libérer plus de créativité et actualiser nos potentialités non exprimées. L’inconscient permet d’explorer d’autres chemins, de nouvelles possibilités d’être soi.

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